Préparer le voyage:
apporter avec vous : couverture
boite ,journaux,sac vidange
collier
laisse
coussin
ses jouets
sacs de plastiques ,nettoyant
pour ( vomissement)
Avec cette liste vous êtes prêt pour le petit ou long voyage de retour ...
Le trajet de retour à la maison est déjà la première épreuve à affronter pour votre chiot, que ce soit en voiture, en bus ou en train. Préparer ce parcours de la meilleure façon évitera que le chien redoute plus tard toutes les sorties autres « qu’à pattes » qui resteraient alors associées au malaise vécu lors de cette première expérience. Signalons que les éleveurs ayant déjà sorti la mère et ses petits en voiture, ont idéalement préparé leurs chiots à circuler sans stress à bord de tout moyen de transport.
Prévoyez plutôt d’être accompagné d’un de vos proches qui tiendra le chiot dans ses bras pendant un trajet en voiture. Bien calé et rassuré, le petit animal ne risque pas d’être ballotté sur la banquette arrière, en proie à un malaise bien compréhensible.
Si vous comptez voyager seul (voiture, bus ou train) prévoyez un petit panier avec une couverture ou une peluche portant l’odeur rassurante de sa mère.
Prévoyez une laisse et un collier pour les longs trajets et les « arrêts-pipis », qu’il serait bien maladroit d’organiser en bordure d’une intense circulation automobile, susceptible d’effrayer le chiot ou provoquer un accident. Et surtout ne commencez pas déjà à le tirer avec la laisse ! Si le chiot ne va pas dans une bonne direction, immobilisez-vous simplement, et appelez-le d’un ton joyeux pour le rediriger vers vous.
Pendant le trajet, le chiot peut être malade, soulevé de vomissements ou pris de diarrhées qui révèlent son stress. Pour minimiser ces risques, l’éleveur prévoira de ne pas nourrir le petit animal dans les heures qui précèderont le voyage. Et si vous êtes accompagné de vos enfants, modérez leur joie et interdisez tout chahut avec le chiot, qui n’a besoin d’excitation pour être encore plus nauséeux et mal à l’aise.
Si toutefois il est malade ou s’il a peur, banalisez les choses et détournez le sur un jouet pour éviterez de renforcer son malaise. Caresser un chien apeuré ou malade, fait « évènement » dont tout le monde a l’air de s’inquiéter ! C’est assez pour ne pas rassurer le chiot comme on l’imaginerait pourtant.
Apporter une boite de carton avec papier journeaux a l'intérieure ainsi qu'un sac de vidange ,alors si vous êtes en route et votre chiot a envie de faire un petit pipi déposer le dans cette boite et par la suite enlever le papier souillié et en rajouter un autre propre ....
http://www.comportement-canin.com/ le lien pour les réponses a ses questions.
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Nous en parlions dans l’article du 18 janvier, certains chiens vivent très mal l’absence de leur maître. Pour se sortir de la détresse qu’ils ressentent, ils peuvent devenir les auteurs de nuisances sonores (aboiements et autres), de destructions, faire leurs besoins partout et même, parfois, s’occasionner des blessures.
Il faut donc leur apprendre, qu’ils soient encore chiots ou déjà adultes, à rester seuls sans angoisse.
Pour commencer, il est nécessaire d’appliquer ces règles : éviter de le caresser sans cesse lorsque vous êtes présent, de le laisser vous suivre partout, d’être constamment en interaction avec lui. tâchez de ne pas le laisser dormir avec vous s’il est déjà du genre « pot de colle ». Nous l’avons déjà dit ici-même : cet attachement excessif n’est pas bon pour lui.
Voici un premier exercice que vous pouvez faire chez vous si vous voulez essayer de l’aider à mieux vivre vos absences : apprenez-lui progressivement à rester à une place (agréable pour lui) dans votre habitation. Cela peut être la cuisine, la salle de bains, le salon, là où il dort la nuit. Abstenez-vous de le mettre dans le garage ou une cage s’il n’y a jamais fait de séjour, le stress et la frustration seraient trop importants pour lui et il n’en retirerait aucun apprentissage qui aille dans le sens recherché.
Une fois que vous avez choisi la bonne place, laissez-y le plusieurs fois par jour durant quelques minutes, le temps de vous occuper à autre chose. Ne réagissez pas s’il s’agite ou aboie, continuez à vaquer à vos occupations.
Dès qu’il sera calme ou qu’il fera une pause entre deux séries d’agitations/aboiements, allez le libérer sans pour autant en faire un évènement. On évitera donc les embrassades, caresses et salutations verbales. Il faut qu’il apprenne que votre départ est toujours suivi de votre retour et de sa libération. Si on théâtralise cet exercice, on y accorde trop d’importance, on est donc clairement en train de l’informer que notre départ est un événement.
Attention, on va provisoirement majorer les tensions avant d’arriver progressivement à l’extinction des comportements dérangeants !
Deuxième exercice, à pratiquer si votre chien se surexcite dès qu’il vous voit prendre vos affaires pour sortir. Le week-end ou un jour où vous n’avez pas d’impératif, pratiquez des faux départs. Préparez-vous comme si vous alliez sortir, mettez vos chaussures et vêtements habituels… mais ne partez pas. Installez-vous sur le canapé, allumez la télévision ou lisez un journal, sans vous occuper de lui. Au bout de quelques minutes, on revêt la tenue habituelle, toujours sans tenir compte du chien.
Bien entendu il va falloir répéter ces entraînements un certain nombre de fois pour que votre chien constate que s’agiter dans tous les sens est inutile. Et vous l’avez compris, ils doivent absolument s’accompagner d’une bonne gestion de vos relations avec lui au quotidien. Si l’on continue à le maintenir près de soi en permanence lorsque l’on est présent, ces efforts ne serviront à rien.
C’est un aperçu de la stratégie thérapeutique utilisée par les comportementalistes pour solutionner un problème très fréquent chez les chiens : l’angoisse liée à la solitude.
Il casse tout à la maison !
Même sans être soi-même concerné par le problème, tout le monde a au moins déjà entendu parler de chiens qui ne supportent pas de rester seuls. Destructions de mobilier, effets personnels des maîtres déchiquetés, mordillements des meubles et ou encore attaques des murs, mais aussi hurlements, aboiements, malpropreté, voire attitudes auto centrées… : voilà les plaintes qui reviennent le plus fréquemment chez les clients des comportementalistes. Non, ce n’est pas la vengeance qui l’incite à détruire, car le chien ne ressent ni la volonté de nuire, ni celle d’engager des représailles. Ces comportements lorsqu’ils surviennent durant l’absence des propriétaires, sont le résultat de son mal-être, de privations éventuelles vécues dans l’enfance, de frustration affective ou de l’ennui.
Analysons de plus près les raisons de ces manifestations de détresse :
- il s’ennuie : peu ou pas stimulés, certains chiens dépérissent et adoptent des comportements que nous ne désirons pas, mais qui ne sont que des tentatives d’adaptation de leur part, à une situation qu’ils ne savent pas comment gérer. Même s’il vit avec d’autres animaux, l’absence d’un humain avec lequel interagir ne peut pas être comblée par un autre chien, un chat ou un autre animal. Ils peuvent jouer ensemble un petit moment, puis l’excitation retombe et l’inactivité resurgit. Alors que lorsqu’un humain est là, il peut initier le jeu ou répondre à une demande faite par le chien. Dans le cas d’un chien laissé seul trop longtemps, l’ennui peut l’amener à faire des « bêtises ». C’est l’expression consacrée, même si elle est inexacte : pour lui, il n’y a aucune « bêtise », il y a juste un inconfort à combler, un malaise à ne plus sentir, du temps à faire passer. Et il n’a rien d’autre que son propre corps et son environnement pour cela ! Il utilisera donc ses outils (ses pattes, sa gueule, sa force physique) pour s’en prendre à ce qui se trouve à sa portée.
- il est jeune, éventuellement adolescent (donc instable émotionnellement) et s’adapte mal à la solitude. Parfois les maîtres n’ont pas pris le temps de procéder à un détachement, en apprenant au chiot à rester seul sans stress. De plus, du fait de son immaturité, il n’arrive pas à contrôler ses émotions et lorsqu’un pic (une stimulation) survient, il s’adapte du mieux qu’il peut, dans le contexte dans lequel il est placé. L’angoisse de ne pas avoir son être d’attachement près de lui peut provoquer des comportements dits « redirigés », par exemple sur un objet qui se trouve là, et même sur son propre corps !
- il est dépendant de ses maîtres et ne supporte pas bien d’être seul. C’est le cas le plus fréquent, un chien materné, couvé, est rendu dépendant par ses maîtres qui s’occupent de lui sans arrêt et lui ont enlevé toute autonomie à force d’attention constante. La frustration qu’il ressent peut l’amener à déchiqueter, détruire, arracher ou grignoter, parce que cela l’apaise au moment où il le fait.
- il est incapable de s’adapter à un environnement qui n’est pas celui qui lui convient le mieux. La nature de certains individus nécessite beaucoup d’exercice physique. Mais voilà qu’on ne leur propose rien d’autre (ou si peu) qu’une vie sur le canapé à attendre que le temps passe, à défaut de longue promenade au grand air ou d’activités distrayantes.
- la moindre stimulation l’affole. Parfois un simple bruit dans le couloir, un avion qui passe à proximité ou un chien qui aboie, provoque une poussée d’adrénaline chez celui qui était au repos, et le pousse à chercher un moyen d’oublier son inquiétude.
- il n’est jamais promené puisque ses propriétaires imaginent que son jardin lui suffit largement. Pourtant il aurait bien besoin de stimulations de ses sens, grâce à des balades dans des lieux différents, dans lesquels ils pourraient flairer les traces laissées par d’autres animaux, et y déposer les siennes !
Ce que nous pouvons faire pour limiter les dégâts :
è lui apprendre à supporter la solitude, en faisant progressivement un détachement. Ne le prenez pas tout le temps dans vos bras ou sur les genoux, ne le papouillez pas sans arrêt, de lui parlez pas sans cesse… il a besoin de gagner en autonomie et si on alimente sa dépendance affective en ne se consacrant qu’à lui, on entretient les destructions
è lui proposer des distractions pour l’occuper lorsqu’il est seul (les jouets distributeurs de nourriture sont de plus en plus variés et disponibles dans la plupart des commerces)
è le promener davantage, lui faire faire plus d’exercice physique pour qu’il soit fatigué quand vous partez et profite de votre absence pour récupérer
è demander à quelqu’un de le sortir ou de passer un peu de temps avec lui si la durée de solitude dépasse 5 heures par jour
è alléger son stress en arrêtant de le materner (donc l’aider à avoir un peu d’autonomie par rapport à vous)
è éviter les rituels de départ et de retour, qui ne font qu’ajouter du stress et augmenter l’anxiété : ne lui parlez pas pour lui dire que vous allez partir (il le sait, il vous voit vous préparer !), évitez de le saluer (cela ne fait qu’augmenter son angoisse) et ne prolongez pas indéfiniment la fête qu’il vous fait à votre retour
è apprenez-lui à être seul même lorsque vous êtes présent dans la maison. Ignorez-le un certain temps plusieurs fois dans la journée : vaquez à vos occupations comme s'il n'était pas là, passez dans une autre pièce et laissez-le sur place le temps de quelques minutes
è absentez-vous pour quelques instants, par exemple pour aller chercher le courrier ou sortir la poubelle. Ne vous préoccupez pas du chien au moment de partir ni à votre retour. Encore une fois, vos entrées et sorties doivent faire partie du quotidien sans générer d’inquiétude démesurée.
Si vous avez un chien qui est tellement attaché à vous qu’il fait des bêtises lorsqu’il est seul (destructions, hurlements, aboiements, malpropreté, attitudes auto centrées, etc.), je vous propose de voir un comportementaliste pour qu’il vous aide à résoudre ce problème de manière personnalisée. On ne peut pas appliquer un seul et unique protocole pour toute situation, même si elles se ressemblent un peu. Chaque chien est différent, ne l’oublions pas.
Trop de caresses maintiennent votre compagnon dans un état infantile qui augmente son anxiété.
Pratiquer le détachement c'est rompre " l'hyper attachement " qui vous lie à votre chien, c'est continuer le travail commencé par la mère lorsqu’elle repousse ses petits pour les rendre autonomes et c'est l'aider à grandir.
Laurence Bruder Sergent pour ATOUT CHIEN et frenchtoutou, avec les dessins de Lisa Isirdi
Il mange n'importe quoi !
Il n’y a pas que la nourriture qui intéresse les chiens. Certains avalent des substances normalement non comestibles, au point d’endommager leur environnement, d’écœurer les maîtres et plus grave, de se rendre sérieusement malades.
Excréments d’autres animaux, herbe, terre, sous vêtements , morceaux de meubles, voire cailloux sont parmi les proies insolites les plus fréquemment citées par les propriétaires.
Quelles sont les raisons qui peuvent pousser nos animaux à de tels comportements ?
Les causes de la coprophagie (le fait d’ingérer des excréments) et du Pica (ce qui n’est pas comestible) ne sont pas encore toutes connues.
Parmi les hypothèses, on trouve les comportements motivés par la recherche d’attention du maître. Dans ce cas, même des remontrances peuvent entretenir l’attitude d’avaler tout et n’importe quoi, car si le chien a obtenu une réponse, même quand c’est une réprimande, on l’a renforcé. C’est-à -dire qu’on l’incite, sans s’en rendre compte, à recommencer lorsqu’il voudra que l’on s’occupe de lui. : il sait comment agir sur nous.
La frustration et l’anxiété font partie des causes le plus probables : lorsque le système relationnel proposé par les maîtres est anxiogène ou stressant, le chien peut trouver un apaisement à mastiquer un objet marqué par des traces olfactives rassurantes tel que vos pantoufles.
Si le milieu dans lequel il vit est pauvre en stimulations, si le chien est livré à lui-même ou confiné en permanence dans un espace restreint, s’il y a peu d’interactions avec ses propriétaires… les conditions sont réunies pour voir apparaître des comportements non désirés par eux.
Il y a aussi les jeunes chiens qui ont tendance, pour certains, à mastiquer tout ce qui leur passe sous les dents. Par exemple dans le cadre du jeu, le chien commence à mâchouiller quelque chose et finir par l’ingurgiter. Mais cela arrive aussi avec les chiens âgés ! Difficile alors de conclure à unique cause, sans doute y-a-t-il une accumulation de plusieurs éléments.
Que faire ?
A part l’anticipation, il y a peu de solutions efficaces avec certitude. Retirer les excréments du jardin, ramasser immédiatement quand il fait ses besoins à l’extérieur de son cadre de vie, installer la litière du chat hors de sa portée, ranger les vêtements sales, retirer les objets qu’il trouve à son goût, veiller à lui proposer des jouets et des distractions pour qu’il s’ennuie le moins possible… et le garder en laisse quand le terrain est trop « miné » pour une promenade détendue.
Néanmoins ces solutions ne se concentrent que sur la manifestation du problème. Il serait plus productif, en termes de durée et d’apaisement de l’animal, de chercher avec un comportementaliste les raisons de telles attitudes. Parfois quelques ajustements dans le système relationnel suffisent à améliorer ces comportements indésirables.
pour les Dernières Nouvelles d'Alsace du 21 décembre 2008