1)  Dans un premier temps, il est important de bien choisir son éleveur. Je ne vous mettrai jamais assez en garde contre les faux éleveurs. Choisir son éleveur est aussi important que de choisir un bon médecin de famille ou mieux, un bon spécialiste. L’éleveur devra supporter vos visites autant de fois que vous jugerai nécessaire pour faire votre choix final sans jamais vous faire de pression. Les chiens devront être élever dans un environnement familial extrêmement propre a l'intérieur de sa résidence

2) Dans tous les cas il faut  proscrire les chiens achetés en animalerie, qui proviennent souvent de grands élevages, parfois étrangers, qui ont souvent le triste privilège de cumuler un parasitisme sévère, des tares génétiques et une mauvaise socialisation. Rappelez-vous que les spécialistes du comportement recommandent que le chiot soit soumis à des contacts avec l'homme le plus tôt possible, dès la période de gestation en caressant la chienne pleine, puis au moins une fois par jour jusqu'à l'age de l'adoption

 

 

 http://www.petitmonde.com/iDoc/Chronique.asp?ID=27529     clique sur ce lien pour regarder la petite annonce d'Eukanuba avec des basset hound

 

 

 

 

 

 

COMMENT TROUVÉ UN BON ÉLEVEUR   

lien d'un  ce texe est trÈs intéressant pour les personnes qui cherche un bon éleveur( http://www.comportementaliste13.com/presse.html )  
 

 

Pour les personnes aimants la photographie je vous invite a partager le lien de mon conjoint qui est un excellent photographe avec quelques cours et plusieurs années  de  pratique c''est devenue une grande passion. Il est  un passionné astronomie depuis son jeune âge et  de photographie d'étoile ainsi de paysage,animau ,ect

Voici son lien  http://guycampeau.synthasite.com/    bonne visite !!!

 Voici le lien d'une personne bien sympatique ,j'ai fait connaissance de cette personne sur internet elle adore le basset comme moi et nous avons beaucoup de choses en commun ,Malorie fait l'élevage de chat de race alors j'ajoute son lien internet et vous verrez une passionnée d'animaux comme moi

http://www.maine-coon.ca/ Bonne visite 

 lien  sur le basset hound  http://fr.wikipedia.org/wiki/Basset_hound

 

BOB ET TOM

ou comment les chiens perçoivent leurs conditions d'élevage ?

pour le magazine Atout Chiens décembre 2005

http://www.comportement-canin.com/horizontal rule

Dans l’exercice de ma profession de comportementaliste, je rencontre quotidiennement des propriétaires de chiens qui, quoique très bien attentionnés, les considèrent encore trop souvent comme des humains à la différence prêt qui ne disposeraient pas du langage verbal. Pourtant le fonctionnement d’un chien, ses codes de conduite, ses moyens de communication et ses modes de pensée sont fondamentalement différents des nôtres.

 J’ai donc imaginé faire parler les chiens en espérant que cette empathie aidera quelques propriétaires à considérer différemment leurs compagnons, à mieux les comprendre et les considérer autrement.

Nous commençons cette série d’articles par les premières semaines de la vie du chiot.

 « Je m’appelle Tom, je suis né dans un élevage à la campagne, parmi une trentaine d’autres chiens qui ont tous une apparence distincte de la mienne. Il paraît que nous sommes de race différente. Moi ce que je sais, c’est que nous sommes tous des chiens. Certains d’entre nous sont de très bons gardiens, d’autre adorent nager et ramener des mannequins à la berge, d’autres encore cherchent le gibier comme personne. Ma spécialité, c’est la garde de troupeau de moutons.

Lorsque j’ai eu cinq semaines, notre éleveur a décidé que nous n’avions plus besoin de notre mère, il nous a donc séparé, mes compagnons de portée et moi, de notre génitrice. Elle nous a un peu manqué. Nous commencions à peine à jouer ensemble avec mes frères et soeurs, nous faisions la découverte de notre environnement, de notre corps et de ses possibilités, et il y avait parfois des dégâts. Une éducatrice ou un éducateur canin (eh bien oui, ce que vous appelez les éducateurs canins sont pour nous des éducateurs humains ! un éducateur canin… c’est un chien !) nous aurait bien aidé à acquérir les autocontrôles qui nous seront utiles lorsque nous serons adultes. »

 L’avis de la comportementaliste :il est bien dommage que des chiots soient séparés si jeunes de leur mère, car elle est indispensable à leur apprentissage de la vie. Elle les laisse prendre des initiatives mais intervient en cas de danger, ou lorsqu’une leçon s’avère nécessaire. Par exemple, elle leur apprend à doser la force de  leurs mâchoires, puisqu’ils peuvent faire mal lorsqu’ils tètent ou qu’ils jouent ensemble brutalement. La plupart des propriétaires de jeunes chiots se plaignent des mordillements de leur jeune compagnon : c’est la conséquence directe du non apprentissage de l’inhibition de la morsure.

Plus encore, la mère (ou n’importe quel chien adulte qui est en charge de la portée) est un modèle : les chiots l’observent et par mimétisme reproduisent ses comportements : la peur, la crainte de l’humain et des autres chiens ou au contraire l’assurance, l’intrépidité, la confiance en soi face aux situations de la vie de tous les jours. Sans cette possibilité de mimétisme, sans un repère, comment les jeunes vont-ils  se construire ? En se forgeant tant bien que mal leurs propres règles en fonction des expérience vécues ou non vécues.

 « Un jour, des gens sont venus nous voir, nous avons eu le droit de sortir de nos cages. On nous a brossé, parfumé, coiffé. Quelle horreur. J’ai vu un couple d’humains, ils étaient bien sympathiques. Ils se sont accroupis, ont tapé dans leurs mains, nous ont fait plein de câlins. Ils ont parlé entre eux, je n’ai rien compris, mais au bout de quelques minutes, je me suis retrouvé avec un morceau de cuir autour du cou, et une longue corde qui pendait de mon collier. On m’a mis dans une cage, puis dans une voiture (qu’est ce que cela fait comme bruit cette chose !) qui se déplaçait, et je n’ai plus jamais revu le lieu où je suis né. J’avais 8 semaines quand je l’ai quitté.

 

 J’ai un voisin, Bob, qui lui, est né en montagne, au milieu des vaches, des tracteurs et des moutons. Lui, il est resté avec sa mère pendant six mois avant de partir vivre avec des humains.

A vrai dire, il n’a pas vraiment eu plus de chance que moi, car tous les deux, nous avons beaucoup de mal à nous habituer à notre nouvelle vie.

Bob n’avait jamais vu de bicyclettes, d’enfants qui jouent, crient, s’agitent dans tous les sens. Il ne connaissait que les chats avant d’arriver dans sa nouvelle famille, car il y en avait plein chez son ancien maître, mais les autres chiens, qu’ils soient blancs, marrons ou beige, le terrorisent. Lui qui est grand et noir, et il n’avait jamais vu de chiens plus petits ou d’une autre couleur que la sienne. Il a du mal à s’y faire, d’ailleurs, dès qu’il en croise un, il grogne, aboie, montre les dents. A mon avis, il a peur parce qu’il ne connaît pas. Par contre, il veut toujours jouer avec les chats qui malheureusement s’enfuient à toute vitesse en le voyant. Bob ne voit donc pas grand monde : il ne peut jouer avec les chiens qu’il menace par crainte, ni avec les chats qui le fuient, ni avec les enfants parce qu’il est trop brutal. »

 Débriefing de la comportementaliste : alors que Tom a été séparé trop tôt de sa fratrie et n’a donc pas profité des interactions avec ses congénères pour apprendre les autocontrôles de base, Bob, lui, est resté trop longtemps dans un milieu très pauvre en stimulations. Tous les deux se trouvent donc dans l’incapacité de s’adapter au tumulte de la ville, à l’agitation citadine, aux bruits de la circulation.

Tom a eu la chance de connaître des chiens d’aspect différent, il n’est donc pas terrorisé à l’approche d’un autre chien, mais malheureusement, il a du mal à communiquer avec Bob parce qu’il n’a pas eu le temps d’apprendre toutes les bases de la communication canine. Cinq semaines, c’est bien trop court pour apprendre le langage des chiens, il y a forcément des manques. Par exemple, il interprète mal les attitudes des chiens rencontrés, et ne réagit pas toujours de façon adéquate à leurs tentatives d’établir un contact.

Bob est encore plus asocial que Tom, au point que ses propriétaires le promènent le soir ou dans des lieux déserts pour éviter les bagarres.

L’un comme l’autre ne sont pas familiarisés aux enfants, il faut donc que leurs maîtres soient très vigilants lorsqu’ils en rencontrent, car les réactions des deux chiens face à ce qui, pour eux, représente une inquiétante étrangeté peuvent être inattendues, voire brutales. Par peur.

 En conclusion, si vous projetez d’acquérir un chiot, veillez bien à observer les conditions dans lesquelles la portée à vu le jour. Ne prenez jamais un chiot de moins de 7 semaines, quel que soit le contexte dans lequel il a grandi. Par contre, si l’environnement vous paraît favorable en stimulations, vous pouvez sans problème adopter un chiot qui soit un peu plus âgé. En effet, s’il a grandi sur des bases solides, il s’adaptera sans trop de difficultés à un nouveau milieu. Essayez quand même de choisir un chiot ayant grandi dans un milieu proche de celui dans lequel il va évoluer avec vous, cela lui facilitera grandement son acclimatation à sa nouvelle vie.

 Laurence Bruder Sergent, décembre 2005, pour le magazine Atout Chiens

 

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